Location meublée non professionnelle : tout ce que vous devez savoir

Il est tout à fait possible de mettre en location un logement meublé. Il peut être utilisé à titre saisonnier ou encore à un usage d’habitation principale du locataire. Une fois que vous mettez en location un logement meublé, vous êtes assujetti au statut de loueur meublé non professionnel.

Cependant, cela est octroyé sous certaines conditions. Ainsi, pour en bénéficier, il faudra en outre des revenus locatifs inférieurs à 23 000 euros par an. D’autre part, les revenus locatifs ne doivent pas également dépasser le revenu total du foyer fiscal. Et comme son nom l’indique, le logement doit être mis en location avec les meubles du propriétaire.

Une location à usage d’habitation principale du locataire

Pour bénéficier du statut de loueur meublé non professionnel, le logement doit disposer de tous les meubles nécessaires. Le propriétaire doit également proposer un bail d’un an au minimum. Pour les étudiants, il est de 9 mois.

Une exonération conditionnelle peut être octroyée à certaines LMNP. Cela concerne en outre les revenus liés à la location meublée non professionnelle qui ne dépassent pas 760 euros par an. Une exonération est aussi proposée pour les propriétaires proposant des loyers raisonnables.

Une location meublée destinée à un usage saisonnier

Il s’agit probablement de l’une des locations meublées les plus rentables. En effet, les propriétaires auront la possibilité de louer leur bien à un usage saisonnier. Cependant, il est nécessaire de déclarer le logement meublé auprès de la commune. Ainsi, vous êtes soumis aux mêmes règles que les chambres d’hôtes. Vous devriez alors proposer d’autres prestations aux locataires comme le petit déjeuner.

Par ailleurs, pour une location meublée située dans une région de plus de 200 000 habitants, une demande d’autorisation préalable doit être effectuée. Si vous souhaitez promouvoir votre activité en faisant appel à un intermédiaire, une attestation sur l’honneur devra être fournie à ces professionnels. Il peut s’agir d’une plateforme Internet ou encore d’un agent immobilier.

La fiscalité en LMNP

Les loyers sont assujettis à l’impôt sur le revenu, que l’activité soit exercée à titre occasionnel ou régulier. Celui-ci entre dans la catégorie des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux). Deux options se présentent à vous en tant que loueur meublé non professionnel : le régime réel ou le régime forfaitaire. Les revenus sont imposables sous un régime simplifié, s’ils ne dépassent pas 70 000 euros par an. Il s’agira alors d’un régime micro-BIC. Un abattement de 50 % sur le montant des loyers est appliquée sur le revenu imposable sous le statut LMNP. Une réduction de 17,2 % des cotisations sociales est appliquée si les revenus n’excèdent pas 23 000 euros par an. Par ailleurs, il n’est pas possible de déduire les déficits dans le cadre du régime simplifié du statut LMNP.

Si les revenus annuels dépassent les 23 000 euros, l’activité est considérée comme professionnelle. Ainsi, ils seront imposés à 22,7 %. Si vous décidez d’investir dans un logement neuf avec services, vous pouvez combiner des mesures de défiscalisation et les avantages fiscaux de la LMNP. Cependant, il est bon de rappeler que la société de location meublée est soumise à la TVA si son activité est considérée comme professionnelle.

Luc G.

L'immobilier est selon moi la pierre angulaire de l'économie. "La terre", la posséder, la céder,  ainsi va la vie depuis des centaines d'année. Mon objectif est de vous donner les pistes et astuces pour comprendre ce  marché parfois compliqué. Vous pourrez suivre une conversation avec votre notaire ou bien gérer vous même votre activité locative.

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