Face à l’incertitude économique, le marché de l’immobilier fait face. Je vous propose de connaître les perspectives pour 2021.
Les aspects optimistes
54 % des leaders sont plutôt confiants pour l’avenir. Ils tablent sur les fondamentaux comme les taux d’intérêt bas et le niveau d’épargne élevé des français. Les projets urbains ont suscité une belle dynamique, surtout en Ile-de-France.
La demande de logement demeure forte en zone tendue avec de nombreuses intentions d’achat. La logistique et l’immobilier de santé sont des classes d’actifs en plein essor.
Les sources d’inquiétude
La santé économique de la France est une préoccupation majeure. Le secteur enregistre une baisse importante du nombre de permis de construire émis à cause du retard engendré au premier semestre 2020.
Les carnets de commande font face au recul des projets d’aménagements des exécutifs locaux. De plus, le marché tertiaire est incertain en raison de la Covid-19, des réflexions sur le télétravail et l’existence du flex office.
Un retour à la normale plein d’incertitudes
Alors que les dirigeants s’attendent au retour d’activité similaire à 2019 vers 2022, la 2ème vague de l’épidémie a fait fondre les espoirs de reprise immédiate. En outre, la croissance risque d’enregistrer du retard au niveau de la commercialisation, de la promotion immobilière et de la construction.
La durée de la crise va certainement affecter longuement l’hôtellerie, le commerce, les équipements publics. Les spécialistes du secteur sont en pleine inquiétude comme les architectes, les ingénieurs et les dirigeants de la construction.
Par ailleurs, une crise économique et sociale est à craindre. Elle va sûrement provoquer une baisse des investissements privés, un refus de crédit bancaire, des soucis de recouvrements de loyer auprès des particuliers et des entreprises.
La dégradation probable des ratios de rentabilité va amener à la réduction des volumes d’investissement. De plus, la commande publique peut accuser une forte baisse pour des questions de budget.
Le cas de l’emploi dans l’immobilier
Face à la création de 60 000 nouveaux emplois en 2019, la crise de la Covid-19 a entraîné des problèmes pour pourvoir les postes vacants. En effet, le personnel proposé ou postulant ne correspond pas aux profils adéquats.
L’automne 2020 a permis de signaler que 11% des dirigeants sont en situation de sous-effectif.
Les priorités à respecter
En 2021, la digitalisation de la chaîne de valeur de l’immobilier est une nécessité ainsi que l’organisation RH, sans oublier le recrutement de collaborateurs. Retrouvez d’autres enjeux ici.
Crédit Photo : construction21.org & cmim.fr