Je vous propose d’en savoir plus sur les tâches qui reviennent au bailleur. Plusieurs incidents peuvent également survenir.
Les réparations locatives qui incombent à un bailleur
Si le locataire prend en charge l’usage et la jouissance du bien locatif, les grosses réparations reviennent au bailleur. Le contrat de bail doit préciser clairement les rubriques charges locatives, charges communes ainsi que la rubrique entretien et réparations.
En règle générale, le propriétaire prend en charge plusieurs dépenses. Il faut inclure le précompte immobilier, le matériel d’entretien des communes, l’entretien des locaux du concierge.
Il ne faut pas oublier la location et l’entretien des extincteurs d’incendie. Par ailleurs, l’entretien concerne également la toiture, les trottoirs, les façades, les canalisations.
Il ne faut pas négliger la part de prime d’assurance.
Le poste le plus important et les postes accessoires
Il concerne les travaux de plomberie et de chauffage. Ce poste représente en moyenne 41 % du budget de l’année.
Les dépenses de serrurerie sont de l’ordre de 14 %. Viennent ensuite l’électricité pour 11,3 % et les huisseries à 7,5 %.
Les sujets connus et les imprévus
Environ quinze tâches administratives prévisibles sont à la charge du propriétaire. Dix autres tâches imprévisibles portent également sur l’administratif et la gestion des incidents.
Tous les deux ans, l’électroménager et l’ameublement entrent en compte. Les dégâts des eaux interviennent en moyenne tous les 15 à 18 mois.
En termes de fréquence, les postes comme l’électricité, les huisseries et la serrurerie sont à envisager tous les 3 ans. Les tâches qui incombent aux bailleurs tous les 5 ans impliquent l’humidité, l’aération ou la VMC.
Il faut toujours considérer l’ancienneté du bien ainsi que l’entretien commun de l’immeuble.
Le temps consacré aux diverses tâches
Les tâches administratives sont plus considérables en termes de nombre. Toutefois, un incident technique met plus de temps pour être réglé.
Si un problème administratif revient à 2 échanges correspondant à un aller et un retour, un incident technique nécessite entre 5 à 6 échanges. Il faut savoir que des travaux excédant 21 jours peuvent ouvrir droit à une baisse de loyer pour le locataire.
Si les travaux rendent le bien inhabitable, le locataire peut demander la rupture du contrat de bail.
A propos des réparations locatives du locataire
Il faut se référer à l’usage et à la jurisprudence pour déterminer la meilleure répartition. L’énumération des charges est décrite dans le contrat de bail.
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Crédit Photo : laforet.com