Lors de l’acquisition d’un bien immobilier à visée locative, il faut prêter attention au degré des bruits environnants. Je vous propose les arrondissements parisiens selon leur puissance sonore.
Les initiatives spécifiques
Les nuisances sonores tablent sur des critères comme le quartier, l’étage, l’exposition. Flat looker est dédié à la gestion locative en ligne.
Une récente étude porte sur les arrondissements calmes et les plus bruyants de la ville. L’intensité sonore moyenne à Paris est de 46 décibels en 2020.
Pour rappel, il est de 47 décibels en 2019. En fait, le coronavirus et ses réserves a contribué à réduire les nuisances sonores.
Ces réserves sont conditionnées aux mesures barrières, au confinement, aux horaires adaptés, entre autres. La jeune pousse Flatlooker a procédé à la vérification du bruit à l’intérieur d’un millier d’appartements parisiens.
La start-up a fait appel à un sonomètre.
Les arrondissements les plus bruyants
Le 18ème arrondissement est le plus bruyant avec 59,1 décibels. C’est surtout le cas des quartiers de la Goutte d’Or et de la Chapelle.
Le lieu regorge de terrasses, de restaurants et de bars. Le 8ème arrondissement se caractérise par une circulation automobile particulièrement intense.
Les décibels sont à 48,6 dans cet arrondissement.
Les autres arrondissements bruyants
L’arrivée du Covid-19 qui demande des gestes barrières et des mesures sanitaires a augmenté sensiblement l’extension des terrasses. Le 3ème et le 4ème arrondissement de Paris connaissent un nombre important de bars et de restaurants.
Or, les extensions ont généré davantage de nuisances sonores. C’est aussi le cas du 2ème arrondissement de la capitale française.
Selon Flatlooker, le 2ème et 3ème arrondissement affichent 47, 9 décibels et le 4ème est à 47,5 décibels.
Les arrondissements peu bruyants à Paris
Le 7ème et le 6ème arrondissement figurent parmi les plus calmes. Le 7ème est à 43,7 décibels et le 6ème est de 44,3 décibels. Avec l’avènement du Covid-19 et la fermeture de la Tour Eiffel, le 7ème a gagné en quiétude.
De plus, cet arrondissement comprend peu de restaurants et connait de nombreux logements.
Les facteurs potentiels de nuisance sonore
Il faut également considérer l’emplacement du logement au niveau de la copropriété. Les fenêtres ouvertes proposent 43,4 décibels et 37,7 décibels pour les fenêtres fermées.
S’il s’agit d’une rue piétonne, l’intensité du son peut monter à 47,1 décibels avec des fenêtres ouvertes et descendre à 38, 3 avec des fenêtres closes. Pour sa part, l’étage influence également le bruit.
Les nuisances sonores de la rue sont beaucoup moins fortes au fur et à mesure que les étages sont en hauteur. Retrouvez d’autres infos ici.
Crédit Photo : qualitel.org & blog.dimo-diagnostic.net