Je vous propose de découvrir les réflexions disponibles pour l’après Pinel. Le parlement a reçu un rapport qui met en avant plusieurs options.
L’après Pinel en question
Pour rappel, le dispositif Pinel s’adresse aux propriétaires désireux de louer leur bien. Il ouvre droit à une réduction d’impôt à condition d’appliquer un loyer inférieur à celui du marché.
Il dépend du montant de l’investissement initial, dans la limite de nombreux plafonds. Il faut également considérer la durée de location, à savoir 6, 9 ou 12 ans.
Les réductions d’impôt via Pinel vont connaitre une diminution progressive au cours des années 2023 et 2024.
Les inconvénients liés à Pinel
Plusieurs raisons ont mené à la fin de ce dispositif. Le gouvernement a relevé l’insuffisance de calibrage des plafonds de loyer comparativement aux loyers pratiqués sur le marché.
Il faut ajouter l’effet psychologique de la réduction d’impôt. Dans les faits, il devient supérieur à la rentabilité de l’opération.
De plus, le coût budgétaire est à la fois élevé et a tendance à croître. Pour le dispositif Pinel, le coût de soutien à la construction neuve s’élève à 38 000 € par logement.
Il est de 28 000 € pour un soutien aux investisseurs institutionnels. La différence est de 35 % alors que la qualité est largement supérieure.
La piste des investisseurs institutionnels privilégiée
En fait, l’Inspection Générale des Finances ainsi que le Conseil Général de l’Environnement et du Développement durable ont remis un rapport au Parlement.
La proposition porte sur une large implication des investissements institutionnels pour le financement de programmes neufs de logements intermédiaires.
Les bons points et les réserves
Selon les auteurs du rapport, le marché est capable de financer 50 000 logements intermédiaires annuels. Il faut tenir compte des capacités de production disponibles.
Néanmoins, il faut dénicher des emprises foncières constructibles avec un prix adapté aux critères. Il s’agit notamment du loyer de sortie, du rendement espéré par les investisseurs sans oublier les coûts de production.
De plus, les logements intermédiaires bénéficient d’une exonération de taxe foncière durant 20 ans. Ainsi, les communes sont réticentes pour investir.
Face à ces freins, le rapport cite la transformation de cette disposition par un crédit d’impôt. Ce dernier est supporté par l’Etat.
Une expérimentation va permettre d’en savoir plus sur l’efficacité durant 24 mois avant la pérennisation. Le rapport met en avant l’élargissement des avantages fiscaux.
De plus, il préconise la direction de l’épargne des ménages vers le logement intermédiaire. Découvrez plus de thèmes ici.
Crédit Photo : journaldunet.com & loi-pinel.trouver-un-logement-neuf.com